Dernière mise à jour le 21/07/2015 à 00:43
Les veuves sont ressortissantes de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONAC), avec les mêmes droits et les mêmes obligations. Elles peuvent, en outre, être désignées avec voix délibérative pour participer aux diverses commissions mises en place dans les structures départementales de cet organisme d’État.
Elles peuvent percevoir des aides spécifiques après le décès de leur conjoint. Citons pour mémoire :
- Le secours pour frais d’obsèques.
- La pension de veuve de guerre dès lors ou le conjoint était détenteur d’une pension militaire d’invalidité équivalente d’au moins 60%.
Plusieurs taux peuvent, selon le degré d’invalidité de l’époux décédé invalide de guerre, être accordés.
Certaines majorations peuvent être attribuées en fonction de situations particulières.
Les veuves d’anciens combattants membres de notre association peuvent adhérer à l’ACUF et ainsi devenir membre à part entière pour bénéficier des réalisations de l’association.
Carte de Ressortissante de l’ONAC
Une carte de Ressortissante attestant de la qualité de veuve est créée en direction de celles dont le mari était pensionné à titre militaire, ou bien celles dont le mari était titulaire de la carte du combattant ou du titre de reconnaissance de la Nation, pour des services rendus au cours d’opérations de guerre (Guerre d’Indochine, d’Algérie, combats du Maroc, de la Tunisie et TOE).
Où la demander ? Auprès du service départemental de l’ONAC dont on dépend de par son domicile.7
Son objet ? Attester de la qualité de ressortissante de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre et à ce titre pouvoir bénéficier de l’aide morale et matérielle de ses services départementaux (aides au décès, difficultés financières, etc.).
Carte de Veuve de Guerre
Une carte de Veuve de Guerre a été instituée début 2004 en direction des veuves pensionnées au titre du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre ou qui auraient bénéficié d’une pension militaire ou de victime civile si elles n’avaient opté pour un autre régime de pension.